Retraites : d’autres solutions existent !

 

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Deux tracts ont été faits à partir de cette BD !

Le premier tract présente la proposition B.Friot/Réseau Salariat et il est téléchargeable en pdf ici et en image ici (page 1) et là (page 2). Cela s’imprime sans problème en noir et blanc sur du A4 recto-verso et c’est libre de droit pour toute utilisation militante.

Le second tract présente la proposition de T.Piketty et il est téléchargeable en pdf ici et en image ici (page 1) et là (page 2). Cela s’imprime sans problème en noir et blanc sur du A4 recto-verso et c’est libre de droit pour toute utilisation militante.

Pour une BD qui critique directement la réforme Macron sur les retraites, voir  : http://janinebd.fr/pourquoi-la-retraite-a-points-on-nen-veut-point/

Dire un truc

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Bonjour Je voudrais savoir d'où vient l'idée que la dernière génération du baby-boom serait la génération 1972. Intuitivement j'aurais tendance à délimiter le baby-boom de 1945 à 1960. On peut bien sûr en discuter, d'autant que le pic des naissances n'a pas été exactement le même dans tous les pays industrialisés. Néanmoins, placer la fin du baby-boom aussi tard que 1972 revient à la placer à une période où les premiers baby-boomers étaient jeunes adultes et commençaient donc à avoir des enfants. Il me semble que par définition, une génération (définie en terme de tranches d'âges) ne peut pas contenir un parent et son enfant, c'est contradictoire.

Typhon

Merci pour la remarque! C'est vrai que c'est bizarre que certains démographes comme Le Bras placent la fin du baby boom aussi tard. Je crois que c'est dû précisément à la raison que tu donnes Typhon: en 72 les baby-boomers commençaient à avoir leurs premiers enfants, donc on a décidé que c'était là que se terminait cette génération. Une autre explication possible est que selon certaines données c'est en 72 que le taux de natalité rejoint le seuil de renouvellement des générations, mais je ne suis pas sûr que ce soit l'explication définitive.

Bob Razowski

bonjour tout est limpide, le scénario autour de jean Guy trop marrant. Vous êtes inventifves et intelligent.es le salaire continué les retraité.es qui produisent leur retraite... c'est la meilleure solution pour lutter durablement et efficacement pour endiguer la "vieillesse" (guetto de l'inactif) continuez et merci

schlienger

Génial A diffuser largement Que la vie serait plus douce pour chacun ! C’est possible Merci

PETITHOMME

et puis personne n'en parle mais les robots qui remplacent une personne physique (comme les caisses automatiques ou autres automates pourquoi ne seraient ils pas taxés à hauteur des cotisations sociales du salarié qu'ils mettent au chômage ?

mu

Merci pour les messages de soutien! Il faut tenir bon et continuer à imaginer d'autres solutions que celles que proposent les gouvernements depuis des années, pour que leurs contre-réformes finissent par n'être que des mauvais souvenirs de l'histoire. Pour répondre à mu : un des intérêts de la solution qui consisterait à calculer les cotisations à partir de la valeur ajoutée et non des salaires bruts est que la valeur ajoutée ne baisse pas (elle augmente même) lorsqu'un robot vient remplacer plusieurs employés. Donc si l'on calcule les cotisations ainsi et qu'elles sont reversées sous forme de salaire aux travailleurs qui n'ont plus besoin de faire la tâche que réalise la machine, cela permet de les libérer d'un travail pénible tout en s'assurant qu'ils puissent subvenir à leurs besoins tout en réalisant une activité qu'ils aiment et qui est productive. Au final donc, comme vous le suggérez, le robot paye bien autant de cotisations que les travailleurs qu'il a remplacés et en plus il leur permet de faire ce qu'ils veulent et d'être productifs! (mais ça demande de ponctionner sévèrement la part des profits des investisseurs, ce qui ne plait pas à tout le monde vous pensez bien)

Bob Razowski

Super merci c'est limpide, travail qui produit de la valeur

Sego

Attention grosse confusion entre valeur ajoutée et productivité sur la dernière planche ! La seule source de valeur ajoutée c'est le travail humain, et non les machines (qui elles permettent d'augmenter la productivité, c'est à dire in fine d'éliminer du travail humain). Indexer la cotisation sur la valeur ajoutée directement permet surtout d'arrêter de faire croire aux salariés des secteurs marchands que la cotisation serait une ponction sur LEUR valeur, et de bien la représenter comme un "ajout de valeur", obligatoire par la loi, qui vient reconnaitre la valeur de tous les autres travailleurs non marchands (comme les chercheurs de votre exemple). Attention, les chercheurs n'ont pas plus besoin des travaux marchands pour être rémunérés que l'inverse : chacun produit sa propre valeur, et tout est interdépendant. Il ne faut pas confondre le flux de valeur monétaire secteur marchand -> secteur non marchand (qui va d'ailleurs dans les deux sens puisque les chercheurs dépensent leur salaire en consommant), et un supposé flux de valeur qui supposerait que la valeur des chercheurs, fonctionnaires, soignants, retraités... ne viendrait que de la valeur des autres.

RS

Bonjour, Super boulot, j'adore !!!! Un point de détail (important je pense pour montrer la solidité de votre travail) : en cliquant sur les liens de référence j'arrivais juste sur la page de la BD, je pense que c'est important qu'on arrive sur les ref', là s'est frustrant. mais j'ai peut-être fait une mauvaise manip'? Encore bravo

Puits

En réponse à RS: Tout à fait d'accord avec la dernière remarque: effectivement, il ne faudrait pas croire que le travail des chercheurs, des retraités, soignants, enseignants, etc., ne produit pas de valeur. Merci d'avoir rectifié s'il y avait confusion. La case ne vise pas à représenter cela, mais uniquement comment il est possible de continuer à faire augmenter les cotisations même dans un contexte de robotisation d'une partie des professions afin de permettre à ces avancées technologiques de servir à tous plutôt que de faire craindre des vagues massives de chômage (qui s'accompagneraient peut-être de la mise en place d'un revenu universel dont le seul rôle serait de sanctuariser la précarité).

Bob Razowski